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Colline .
Un arbre nu fredonne une saison qui le vet.
Les branches entrebâillent un œil vert, discret.
Un papillon volage volette de cirse en genêt
La nature entame un ballet dont elle a le secret.
Au soleil quinaud,une sittelle,aux aguets, s’émeut
du haut d'un peuplier que distingue un ciel bleu.
Dans la lumière du jour, une buse tournoie,
Toute patiente,le regard ,en attente d'une proie.
Sous un ciel azur,ouaté de cotonnades blanches
qui peu à peu s'effilochent,des tuiles se détachent
entre un conifère bruyant et une haie d'épineux.
Toiture rouge sous laquelle sont nés tous mes aïeux.
Dans la cour ,un muscat lançait ses rameaux
dont les grappes dorées ébahissaient le hameau
Cette colline dont le pied s'alanguit dans l'eau bleue,
gouache tout ce qui embaume un cœur amoureux.
Ah, Boukhanfar me seras-tu conté,en havre de paix,
en receptacle fidèle, serein, d'une mémoire torturée ?
Oh,lieu,aujourd'hui déserté,tes arbres se souviennent
de cris d'enfants innocents tués par la bêtise humaine .
Et, le soir,dans le silence coupable de la nuit,on entend
sourdre une complainte, attristant un arbre qui se pend.
Djillali Boutiche Zéralda le 05 05 2018.
Dernière modification par Djillali (14-05-2018 19:06:49)
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C' est de mieux en mieux mon cher DJILLALI !!!!!Bravo je me régale .....
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Merci beaucoup Paul.
Ecrire devient un plaisir, quand on a la chance d’être lu par des lecteurs de qualité comme toi. Amitiés.
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