Menerville

Les mains croisées derrière un visage apaisé,
Le vieil homme est assis sur un banc de bois.
L'homme rêvassait,souriant, dans la lumière irisée.
Il repose son corps que la fatigue et les ans ploient.

Il admire, au loin,une belle ménesse, marchant,lente,
à travers le bosquet de pins. Elle lutine une sente
que des pas,pas à pas,ont délinéé dans le pré vert.
Sur l'entour,des yeux brillants courent sur l'acrotère.

Au printemps,les harets piaulent leur fringale d'amour.
Ici et là, des pépiements se savourent et les alentours
sombrent au calme que le friselis des feuilles rompt.
Des passants se pâment à la vue d'un soleil tout rond.

Et puis, soudain, une batelée de mioches facétieux
emplit le parc d'activités ludiques et de jeux joyeux.
Et la vie s'anime.Meme les pins se redressent élogieux,
au son d'enfants ,sans soucis,s’éclatant,chaleureux.

Djillali Boutiche, Zéralda le 29 avril 2018.

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