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Le glas et le tocsin.
Une vie se déroule tout atermoiement
De cloche de vie en tocsin le temps,
en deux époques, galope ou se traîne lent
ainsi qu'un voiler qui se fige faute de vent.
Au début, le temps bon se fait bancs d’école.
On vit sans soucis des moments qui rigolent
On use les culottes, les encriers racolent
les buvards et la lettrine se pâme toute fière,
femelle s'alanguissant,sous son sergent major
de pleins et de déliés qui enjolivent,fécondent.
Puis,les langues se délient,lisent, facondent
sous le regard ,patient, affectueux du maître.
Alors, brutalement, en sournois, le pupitre
Se désalgérianise,tourne le dos au beau,s'affole.
Des maladies venues de l'est le déboussolent
Le monde se déroute .On prêche dans les écoles .
On nie le dit du maître,l'enseignement dégringole.
Des fenêtres de pensées se ferment la science s’étiole.
J'ai mal à ces bambins qui subissent les coups de falaqa.
j'ai mal pour ces innocents qu'on idiotie à grands pas.
J'ai mal à mon pays pour qui cette école sonne le glas.
Djillali Boutiche.Zeralda le 15 fevrier 2018.
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