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#1 22-12-2016 23:30:51

Djillali
Membre
Lieu: algerie
Date d'inscription: 01-12-2016
Messages: 126

Le vivre-libre.

« Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue.
La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. »

Le vivre libre.

De nos jours les tristesses se multiplient.
Les pleurs, les larmes, les plaintes, les jérémiades, les regards de traviole poussent comme des champignons, à la moindre humidité.
Des figures peu avenantes assombrissent des idées déjà pas lumineuses, à vous donner la déprime.
Des conceptions ,des comportements qui t’amèneraient à pédaler dans la semoule, à ramer dans la gadoue.
Et qui s'y complaisent.
Qui s'y complaisent si bien qu'ils prennent la liberté indue de penser que la vie est un chemin unique.
Un chemin sur la route duquel on se permet de penser pour toi, pour tous.
Des chemins qui excluent d'autres courants de pensées.
Allant jusqu'à croire vraiment pouvoir penser pour les autres.
Et des conflits, sans lieu d’être, naissent
Une mal-vie s'installe.
Une mal-vie qui banalise la monotonie, se complaît dans la désespérance.
Dans la recherche de cette lypémanie qui chagrine nos nuits à vouloir nostalgiser un passé, magnifier la vie d'avant le déluge.
Pourquoi au nom de dieu glorifier la mort avant que de prendre le temps de vivre.Depuis un moment, j'ai l'impression de m'attendre à un envahissement du mal du vivre  à venir ,j'ai un peu la sensation de craindre d'avoir trop mal à la vie.
Dans l'avenir.
La vie que l'on veut me voir vivre .
Que l'on me prépare.
Celle qui me lasserait de la vie.
Pourtant la vie, je l’appréhende simple.
Belle, agréable,aisée, insouciante,sereine .
Aimante et amante chaleureuse.
La vie, je la conçois amour.
Amour sain, amour de la vie.
Amour qui aime juste pour lui même.
Amour qui est sa propre récompense.
Amour d'un bout de gaieté, d'une portion de joie.
Un sourire , un rire, un visage qui s'éclaire à ma vue me suffisent.
Oh, je ne suis pas exigeant.
Qui vous a dit que je voulais un fauteuil au paradis ?
Un escabeau, une escabelle ,un simple strapontin ne sont pas à dédaigner.
Je pourrais même m' asseoir par terre.
Après tout, oh, une terre en vaut une autre.
Celle du paradis vaut bien celle de l’éden.
Vous savez, je me réveille le matin.
J'ouvre les yeux sur le monde.
Et quelque soit le temps qu'il fait,il fait toujours beau temps dans ma bulle.
Dans mon cœur aussi.
Je vois alentours.
Les hivers sont des printemps.
Toujours.
Il ne pleut jamais dans ma conception de la vie.
Un arbre n'est jamais dépouillé de feuilles.
Je le vois vert même quand il se décline en ramures nues .
Et, tout arbre qui sommeille, mon inconscient l'habille de beau, avant l'heure.
Le fait verdir même si le printemps fait la moue ou tarde à venir.
Et là où généralement l’œil ne perçoit que des bouts de bois tristes, torturés, aux bras emmêles,branchages imbriqués, s'emprisonnant les uns les autres ,mes yeux peignent un florilège vivant de feuillages animés, aimés par une brise amoureuse qui les caresse.
Et les envie.
Je ne voudrais pas assassiner la vie de mon vivant .
Un mort potentiel oui, qui, comme tout être vivant, s'en ira un jour.
Je le conçois et l'assume.
Un mort potentiel pour qui tout instant est bon à prendre, en ami.
Sans entrer en conflit avec les heures qui passent.
Un mort potentiel heureux de vivre sans se prendre la tête.
De vivre aujourd'hui.
Autrement.
Pas dans cent sept ans.
Ni pour un autre monde, avant l'heure.
S'il vous plait , je vous en conjurerais presque, plaisez-vous à porter la contradiction, pour vous, à voir le droit de vivre autrement, de voir la vie d'une autre manière, d'avoir d'autres horizons ,Vous avez tout cela.
Pour vous.
C'est votre droit.
Personne n'a dit le contraire,
Mais essayez de ne pas m'en vouloir.
Je porte des lunette qui me donnent la possibilité de voir d'autres couleurs, d'autres façons de concevoir jusqu’à mes erreurs.
Et cette façon me plait car elle ne porte nullement atteinte aux erreurs des autres.
A leurs vérités intrinsèques aussi.
La vérité est d'une vision difficilement discernable .
Pour tous.
Qui peut se targuer de la détenir ?
Je souhaiterais vous voir allez voir ailleurs, et me laisser le libre arbitre.
Apres tout , j'ai le droit de me tromper.
Et si par ennui,par convictions vous êtes amenés à vous octroyer des pouvoirs vous accordant la liberté de me dire péremptoirement:
- Suis moi.
Laissez moi celle de vous dire non.
Non , je ne vous suivrai pas.
Nous ne marchons pas au même rythme.
Nous ne cherchons pas le même havre.
Non, je m'occupe de moi, tout seul en toute liberté.
Occupez vos esprits, vos dix doigts utilement sans moi, en ligne de mire.
Il y a même des girafes à peigner partout.
Des girafes qui pourraient seoir à vos pinceaux.
La girafe n'attend que ça.
Peignez la, en vert paradis.
Peignez la, en gris tombe.En noir caveau.
En ce que vous voulez.
Peignez là, si cela vous agrée, en discours sombres qui fatawisent des visions d'un monde qui est le votre.
Je n'ai rien contre, dans la mesure où cela resterait un monde à vous.
Un monde qui n'est pas mien.
Un monde que je voudrais,sans le nier, loin de moi.
Qui ne peut pas être le mien.
Un monde que je ne comprends d'ailleurs pas.
Et qui pourtant m'exclut.
M'exclut de facto.
Qui me rejette sans m’écouter , sans s’essayer à me comprendre.
Et, pourtant je ne suis pas mécontent de ne pas y être.
J'en suis fort aise même, car ce rejet de mon monde, me permet d’éviter le traquenard qui m’amènerait par paresse intellectuelle à m'enfermer dans un cocon tout préparé pour moi.
Un cocon qui abriterait un monde qui m’empercherait de penser.
Oh , je me garde bien d'indiquer une voie à quiconque.
Mais j’évite de suivre les sentiers battus et de mettre mes pieds dans les traces qui s'essayent à me montrer un chemin, une direction qui ne m'emballe nullement..
Un chemin que je sens aboutir à aller nulle part, vers un nulle part qui briderait mon vivre-libre, mon libre arbitre et déréglerait ma boussole intérieure.
Un chemin qui à la longue m'étoufferait.

Mais, ho,allez Djillali mon ami ,secoue toi, nom d'un chien, demain c'est les vacances.
Tu es toujours heureux, durant les vacances.
Quoi , que dis-tu ?
Mais pas seulement?
Bien sur, je sais, mais ne fais pas la fine bouche,allons, elles sont là, tes deux semaines, alors profite du moment , vis le intensément .... Le reste ....bof. le reste..

Dernière modification par Djillali (22-12-2016 23:39:37)

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