Retour accueil ==> Menerville.free.fr

#1 01-12-2016 19:58:30

Djillali
Membre
Lieu: algerie
Date d'inscription: 01-12-2016
Messages: 126

il vaut mûrir en homme pas en fruit ...

Mûrir pour mûrir il vaut mûrir en homme pas en fruit qui se met à surir et mourir. De rire.
De tout coté , on me dit que je suis mûr.
A une lettre près, phonétiquement, j’étais mort.
Et ceux qui me donnent du mûr; sont gentils déjà de mettre ce chapeau sur le U qui donne de l'ombre à mon mur et par cette canicule, c'est salvateur.
Portant , j'aime pas ça, être mûr.
Oui, je ne suis pas un fruit.

Un fruit c'est éphémère, saisonnier ce fruit. Un jour, il est vert, un autre , il mature,puis un autre,il mûrit, et se meurt.Un fruit te fait passer pour une banane quand ça ne poire pas ta pomme.
Le mûrissement d'un fruit c'est son apogée et nul ne va au delà de son apogée sans piquer du nez.
Un fruit mûrit et s'il n'a pas la chance d’être l’élue sucrée d'un palais, il se fane, se ride, perd son eau,pas pour donner la vie, sa sève nourricière, sa couleur et son éclat et pourrit comme du poisson pas frais.
Alors, pourquoi, voulez-vous que je sois comme ce fruit, là, comme une poire posée sur une étagère et qui étage ses états d’ âme un peu comme ceux de cette femme qui venait de la côte en manquant de de tenue.
Elle rencontra ce monsieur sans pudeur et tout nu.
Oh, on ne peut pas dire qu'Adam l'ait découverte,elle l'était déjà, à une feuille prés ce qui facilita et contenta l'envie de coucher avec le premier venu, en première mondiale. Il ne l'a pas mise à nue, ce premier venu, et il ne l'a jamais trompée. Elle s'est laissé tenter par le serpent, parce qu'elle n'avait pas reçu de pomme d'Adam. Si elle avait eu une fille, celle-ci aurait pu blasphémer et dire : "Adam, c'est le mari de mère Ève". Mais elle a donné naissance ... au premier palindrome connu.

De toute façon , Adam n'avait pas de poire, lui, il en était une .Mais il n'avait pas à sa disposition celle de lavement dont le fruit est issu de la greffe d'un poirier sur un arbre à caoutchouc .là, il aurait pu, peut être, s'abstenir d'en consommer, ce qui reste à voir, car le fruit défendu d’Ève était unique et la grotte pas encore explorée et tiède et il s'est réchauffé le bout, par frottements, créant ainsi le premier silex pour faire du feu sur une touffe, la première bougie d'allumage. .

Pourquoi, voudriez-vous que je sois mûr comme un légume que des dents cariées attendent pour agrémenter le transit d'un colon , pas celui sans terre comme Jean, du même nom, mais celui qui estomaque le passage avide des gourmands .
Bien sur, je ne suis pas con , je sais que je ne suis plus de la première fraîcheur, mais si la tête s’enorgueillit d’être là, vive, le cœur, lui ,est encore tendre bien avant après qu'avoir été mûr, mûr pour une vie adulte hors du giron maternelle .
Je ne materne pas les ans, pour en faire une collection de balais.

Je n'ai nullement les yeux rivés sur un coucou d'horloge qui me rappelle ce lourd objet qui trône dans le bureau du services des impôts de ma ville et que l'on ne peut mal de venir voler dans un bureau d'administration où tous les employés ont les yeux fixés dessus. A ne rien foutre, qu'à nous casser les bonbons d'amendes en redressement fiscaux et que mon ami Toufik, n'en prenne pas ombrage lui dont la rigueur fait de l'ombre au flemmards de son corps.
Non , je ne suis plus vert, je le sais, mais je refuse d’être ce mûr qui ne voit pas passer les berges à contre-sens de l'eau boueuse de ce cours qui flâne ses flots sur un lit de cailloux .Et ses printemps sont encore fleuris, oui ces saisons qui ne sont pas celle du vin et qui t'obligent , toi, à acheter des vins automnaux .
Pendre de l'age c'est un peu comme sauter dans le vide du temps. Faire un saut à l'élastique plus que dangereux car ça pourrait être la fin de l'aventure de tous les dangers dangereux. Il n'y a pas à se casser pourtant la tête mais rien qu'à l'idée, ça me met la tête à l'envers. J'ai beau faire un effort pour comprendre, c'est à se taper la tête contre les murs .

Voir défiler ces années qu'on nomme glissantes, pour je ne sais quelle raison par ailleurs , car le temps ne glisse pas à soixante berges ,il crapahute tes rides vers la tonsure attendue, ce rond de cuir peu sympathique comme le sont souvent les gens de son espèce d'oiseau ventre posé sur une chaise à brasser du vent, oui cette clairière de ton haut, qui s'invite l'age aidant et qui s’égrène d'années civiles en années scolaires.
Y a même des gusses qui parlent d’années bissextiles , un nom à coucher dehors, des années stellaires, des années lumières comme si le temps qui passe pouvait éclaircir autre chose qu'un crane de gusse trop âgé, mais pas mûr car je refuse de mûrir.

Je refuse d’être traité de mûr, comme ces baies noires,sans eau chaudes,qui poussent sur nos haies, noyant tout ce qu'elles recouvrent, même les arbres à fruits,trop ou pas assez murs.

Je ne suis pas le seul dans ce cas là,à en avoir l'air, sans être mûr, à voir défiler le temps, et beaucoup ont jeté de dépit, leur tocante , pas cette variété d'oignon qui te titille l'iris, mais plutôt celle qui tictaque à te hérisser la couenne un peu comme cette joueuse de tennis qui en perdant un set en 15 minutes, peut se dire qu'elle a passé un mauvais quart d'heure.

Oui, ils ont jeté leur tocante, pour la remplacer par un bidule qui parle en portant ta voix qui en tchatchant, forcement, te font oublier le temps qui fuit, qui s'enfuit, en un vol mystérieux et peu charmant.

A propos de quart d'heure ,il y a le bon, il y a le mauvais, mais aussi le dernier.
Mais je suis encore loin d'en être là, dit mon espérance de vie. et arrête Djil, le temps qui passe tant qu'il passe en ta compagnie ne te fait pas de mouron ni pour lui, ni pour toi,car lui, il s'en fiche, sinon tu vas finir pas être mûr...... pour l'asile, mûr pour ce délire qui évapore tes sens, qui disjoncte, mais là, ça, tu t'en fiches,cet état, tu connais tous les jours.

Et ton double aussi.

Hors ligne

 

Pied de page des forums

Propulsé par PunBB
© Copyright 2002–2005 Rickard Andersson
Traduction par punbb.fr