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Compagne.
Je m'assoupirait bien ce long moment paressant
attendant que fleurissent mes rêves dormant.
La brande de mes pensées s'affectionne et lit
en mon moi qui s'est, ici et là, trop gavé d'ennui.
L'espace s'accompagne de son lot de chienlit
et échine et mon cœur et mon âme qui s'attendrit
à l'affect d'un cœur aimant qui insiste à exalter la vie.
Alentour, tout s'endort en ce mièvre hiver qui traîne.
Si le temps est, sans pluie espérée, tout en peine,
le tremble,lui,voit ses branches s'entrelacer sereines,
attendant d'offrir au printemps sa verte ramure en fête
colorant l'arbre de mélodieux chants de vives alouettes
qui feront leurs nids, à terre, à l'ombre d'une herbe haute.
Et toi,tu es toujours là,tout près de moi, divine et souriante
m'accompagnant ,au pas de la vie, pas toujours très riante.
Mais je sais que mes peines lourdes s'effilochent à ton rire
Qui guérit mes tristes blessures et me réapprend à vivre.
L'amour donne un sens à celui qui a perdu ses repères.
Et la vie tel un printemps passant badigeonne cet univers
de couleurs vives qui s'arc-en-ciel dans ma poitrine alifère.
Je savourerais, le respirant, ce bienvenu moment reposant,
assistant, éveillé,à l'éclosion d' un sublime amour renaissant.
Djillali B.
Dernière modification par Djillali (23-01-2018 10:44:06)
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