Menerville

Les avrils chauds verdoyants se suivent
Se peignent en tableaux vert qui s'avivent
Si différents en leur lot d'offrandes sacrées.
Un bébé bienvenu aux cheveux roux, ébouriffés
S'invita, une nuit criant, œil et poings fermés.

Il est venu un soir cueillir la senteur d'une rose,
De ses narines frémissantes,la nuit à peine éclose.
Un enfant est né et les cieux charmés, envoûtés ,
S’émerveillent déjà, conquis, en leur voûte étoilée
Pour un ange pépiant vers des astres illuminés.

Rêvant, souriant à des fées aux grands cœurs
Qui le bercent , dans son sommeil protecteur.
Un ange nouveau, téméraire part à l'abordage
En prince des nuées,chevauchant les nuages.
A la fin du jour, presque au bout de la nuit noire.

Un ange attendu comme le messie,un beau soir,
Se blottit douillettement dans un giron où il tète
Débutant sa jeune vie sous un ciel clair, la tête
des parents désassombrie,leur âme rayonnant
Vers lui, et l'illuminait de beau en le réchauffant .

Oh, élan qui réconforte au sortir de son cocon
Les bras de sa mère le serrant ,amour à foison.
Enfant rassuré contre son sein, une mère veille,
En louve, protégeant le fruit sacré de ses entrailles.
Femme toute prête,griffes dehors, à livrer bataille.

Depuis ce beau dimanche de printemps en fin d'avril.
Plus d'un an déjà, rêve ,vécu,en un ravissement fébrile
Un bébé vint, égayant les jours et les nuits d'une famille.
Un ange descendu sur terre en semeur de bonheur.
Colora et les lieux et les âmes attendrissant les cœurs.