Menerville

Doutes.

Pourquoi cette tendance à devenir de plus en plus pieux sous la pression d'un age qui s'invite instamment, de mieux ou en pire ?
Les lieux du culte sont-ils plus, ou de plus en plus fréquentés par des personnes âgées ?
L'age est-il un pieu dans le cœur des vieux messieurs , qu'ils en éprouvent le besoin de se simagrer l'horizon et la vie ?

Ou est-ce un pal dans la poitrine qui simulacre l'existence et la rend montagne ?
Une montagne qu'un vouloir qui s'efforce à rattraper ce qui ne fut pas, ou trop peu, crapahute à travers des envies de mue?
Ah, y a-t-il des béquilles, oui des canes blanches, qui soutiennent la hantise des demains incertains ?

La béquille de l’âme fait sortir le cœur de la froidure des doutes qui glacent et l'enduisent de foi telle une main qui s'autovaseline la peau pour la protéger des gerçures qui l’abîment .
Des gerçures, en rigoles, qui amènent le poison qui apeure.

Est-ce de s’être pris trop tard qu'il s'agit, ou plutôt d'avoir manqué, durant des années,  à des devoirs incontournables par paresse ou inconscience ?
En savoir plus là-dessus est ardu. .
Et là, un doute
Oh mon dieu ,ce doute !
Le doute qui déséréinise.

C'est trop compliqué comme situation.
Situation pas claire dans l'esprit et dans la lettre.
Situation d'un esprit qui doute de la lettre .
Situation d'une lettre qui se perd dans un esprit en désordre.
L'habitude de peindre les choses en simple se substitue ,ici, au désir de voir les choses autrement.
Et la vue, le sens de la perception de l'esprit s'y perd, là .

Les mots ont prit un sens,ici,très peu perceptible .
Ils entraînent dans le peu connu.

Et, interdits ,l'esprit et la lettre, ici, balbutiant leurs mystères, restent là, sclérosés sur un sentiment .
Un sentiment qui dit :

"" Qu'as-tu ? ""